Parlons de la fin: extraits à méditer
Parfois, une phrase ou une affirmation suffit pour nous interpeller, nous faire réfléchir. Voici quelques extraits choisis de la section sur la fin dans Pour une foi réfléchie.
-
La mort est présentée comme «le dernier ennemi qui sera anéanti».
-
Mourir, c’est bien cesser de vivre, mais non cesser d’exister.
-
On a souvent tendance à opposer le Dieu d’amour du Nouveau Testament au Dieu brutal, sanguinaire, violent, vengeur de l’Ancien Testament. La réalité est plus complexe.
-
Aucun être humain ne peut dégrader autant l’humanité sans risquer d’avoir affaire à son créateur.
-
Une infinité de bonnes œuvres n’efface pas un seul péché. Seul le sang du Christ – c’est-à-dire sa mort en sacrifice – a ce pouvoir.
-
Il y a incompatibilité radicale entre la réincarnation et l’espérance de la foi chrétienne: la résurrection.
-
Le chrétien fait le bien moins pour la récompense qu’en signe de reconnaissance.
-
Chacun se verra tel qu’il est, à la lumière de Dieu, et approuvera et glorifiera le juste jugement de Dieu.
-
Le texte d’Apocalypse 20 semble affirmer aux chrétiens souffrant pour leur foi que, si Satan a certes une influence et une action, celles-ci sont limitées par le Christ.
-
Christ a remporté la victoire décisive sur le péché, la mort et Satan: le centre de l’histoire, c’est la première venue de Jésus, son obéissance active, sa mort et sa résurrection. La consommation finale n’est qu’une question de temps.
-
Il n’y a pas une part de l’univers dont le Christ ne puisse pas dire qu’elle lui appartient. Cela implique toute une philosophie de l’histoire et de la culture.
-
Dieu nous veut comme personnes à part entière: il ne s’agit pas seulement d’«immortalité de l’âme» (notion bien présente chez les Grecs), mais d’un «corps nouveau».
-
La foi chrétienne n’a pas une conception cyclique du temps, contrairement aux perspectives grecques antiques, par exemple, et enseigne clairement la fin de notre monde.
-
L’idéal de paix et de justice cher à de nombreux êtres humains deviendra réalité lorsque Dieu régnera sans obstacle.
-
C’est le monde en tant que pécheur ou affecté par le péché qui est en contradiction avec Dieu, et non le monde en soi, qui reste sa création.