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La parabole du bon Samaritain (Luc 10.25-37) a des tonalités étrangement modernes: ses acteurs n’ont pas de nom et ils vivent dans un monde de mobilité où l’on croise beaucoup d’inconnus. Le Samaritain est un de ces «ils» de mauvaise réputation. Le blessé, lui, est simplement «un homme», mais ce simplement est lourd de sens: il n’est plus ni juif ni samaritain, il est simplement un humain dans le besoin. Seul le Samaritain va traiter cet inconnu comme un «tu», un proche, un prochain.
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Les chrétiens sont citoyens du ciel et sont appelés à être de bons citoyens sur la terre. Ils ne sont pas amis des valeurs de ce monde, mais ils sont amis de ce monde comme humanité dont ils partagent les malheurs et les bonheurs.
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Réponse complète aux pages 631 à 636 du livre Pour une foi réfléchie.